Medications and breastfeeding: which ones are safe to take?
Published Apr 12, 2025 • By Claudia Lima
Are you a breastfeeding mother suffering with a chronic disease that requires long-term treatment? A crucial question is running through your mind: can I take my medication without risk for my baby?
It is normal to be concerned about your treatment, because some drugs can pass into breast milk and affect your baby's health. But the good news is that most common treatments are compatible with breastfeeding!
So which drugs are safe and which aren't? What are the alternatives if you cannot continue taking your prescribed medication while breastfeeding? What else should you know about drugs and lactation?
Find all the answers in our article!

Pourquoi certains médicaments sont-ils déconseillés pendant l’allaitement ?
Lors de l'allaitement, certains médicaments sont déconseillés en raison des risques qu'ils présentent pour le nourrisson. Ces risques peuvent être classés en trois catégories principales :
1/ Une toxicité directe pour le nourrisson
Certains médicaments peuvent passer dans le lait maternel en quantités significatives et provoquer des effets indésirables chez le bébé. Par exemple, des antibiotiques peuvent entraîner des troubles digestifs ou affecter le développement dentaire de l'enfant. Autre exemple, des médicaments utilisés contre les troubles psychiques chez la mère peuvent induire une somnolence ou une léthargie chez le nourrisson.
2/ Un impact sur la production de lait maternel
Certains traitements peuvent réduire la production de lait. Par exemple, la bromocriptine, un agoniste dopaminergique pour la maladie de Parkinson, (Parlodel®), et la cabergoline (Cabergoline, Dostinex®), prescrite pour le traitement symptomatique de l’hyperprolactinémie, freinent la libération de prolactine, une hormone essentielle à la production de lait.
3/ Une difficulté d'élimination par l'organisme immature du nourrisson
Le foie et les reins des nouveau-nés étant encore en développement, certains médicaments sont éliminés plus lentement, ce qui peut entraîner leur accumulation et augmenter le risque d'effets toxiques. C’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme Diclofénac, Celebrex® ou Nurofen®.
Avant de prendre un médicament, les mères allaitantes doivent absolument consulter un professionnel de santé, afin d'évaluer les bénéfices et les risques pour leur enfant.
Quels sont les médicaments autorisés pendant l’allaitement ?
Lors de l'allaitement, de nombreux médicaments sont considérés comme sûrs pour la mère et le nourrisson.
Voici une liste des plus couramment utilisés :
Les antalgiques et antipyrétiques
Le paracétamol et l'ibuprofène sont largement recommandés pour soulager la douleur et la fièvre chez les mères allaitantes. Leur passage dans le lait maternel est minimal, ce qui les rend compatibles avec l'allaitement.
Les antibiotiques
Des antibiotiques tels que l'amoxicilline, les pénicillines et les céphalosporines, une classe d'antibiotiques β-lactamines (Alfatil®, Céfixime), sont généralement considérés comme sûrs pendant l'allaitement. Ils sont couramment prescrits pour traiter diverses infections bactériennes.
Les antihistaminiques
Pour traiter les allergies, des antihistaminiques non sédatifs comme la loratadine et la cétirizine sont préférés, car ils présentent un faible risque de somnolence pour le nourrisson.
Les médicaments pour certaines maladies chroniques
Certains traitements pour des affections telles que l'hypertension artérielle, le diabète ou les troubles thyroïdiens sont compatibles avec l'allaitement. Toutefois, une évaluation médicale avec son médecin traitant est nécessaire pour chaque cas particulier !
Quels sont les médicaments interdits ou à éviter pendant l’allaitement ?
Lors de l'allaitement, certains médicaments sont déconseillés ou interdits en raison des risques qu'ils peuvent poser pour le nourrisson.
Voici une liste des principales catégories de médicaments à éviter :
Les opioïdes
La codéine et le tramadol sont généralement déconseillés pendant l'allaitement en raison du risque de dépression respiratoire chez le nourrisson. Leur utilisation ne doit être envisagée que sur avis médical, pour une durée très courte (2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible.
Les antidépresseurs et les anxiolytiques
Certains inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme la fluoxétine, ainsi que des benzodiazépines telles que le diazépam, peuvent entraîner une somnolence, une léthargie et une prise de poids ralentie chez le nourrisson. Il est donc recommandé de les éviter ou de les utiliser avec une extrême prudence sous supervision médicale.
Les décongestionnants oraux
Les médicaments contenant de la pseudoéphédrine (Actifed®, Dolirhume®), utilisés pour soulager la congestion nasale, peuvent réduire significativement la production de lait en abaissant le taux de prolactine. Leur usage est donc déconseillé pendant l'allaitement.
Des médicaments sans ordonnance, en automédication
Des sirops contre la toux, des anti-inflammatoires ou des remèdes naturels peuvent être nocifs pour le nourrisson.
Que faire si un médicament est contre-indiqué durant l’allaitement ?
Lorsqu’un médicament est incompatible avec l’allaitement mais reste indispensable pour la santé de la mère, il existe plusieurs solutions permettant de poursuivre le traitement tout en protégeant le nourrisson.
De nombreux médicaments possèdent des équivalents sûrs pour l’allaitement. Par exemple, en cas de douleur, le paracétamol est souvent privilégié par rapport à d’autres antalgiques plus puissants. Toutefois, un médecin ou un pharmacien peut également vous conseiller sur les meilleures options adaptées à chaque situation.
Si aucune alternative n’est disponible, il peut être recommandé de prendre le médicament immédiatement après une tétée. Cette méthode permet de limiter la présence du médicament dans le lait maternel au moment de la tétée suivante, réduisant ainsi l’exposition du nourrisson.
Dans les cas où aucun ajustement n’est possible, une pause temporaire de l’allaitement peut être envisagée.
En outre, avant de débuter le traitement, il est recommandé de tirer et conserver du lait maternel pour assurer l’alimentation du bébé durant cette période. Un dernier conseil : pour éviter une baisse de lactation, la maman devra continuer à stimuler la production de lait en tirant régulièrement son lait.
À retenir !
L’allaitement et la prise de médicaments ne sont pas incompatibles, à condition d’être bien informée. De nombreux traitements sont sans danger, et en cas de doute, il existe toujours des alternatives.
Si vous avez un traitement pour une maladie chronique ou si vous tombez malade pendant votre allaitement, parlez-en avec un professionnel de santé avant de prendre un médicament. Ne laissez pas l’incertitude gâcher ce moment avec votre bébé !
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Prenez soin de vous !
Sources :
Médicaments et allaitement : prudence, santemagazine.fr
Médicaments et allaitement, quels sont les risques, ansm.sante.fr
Médicaments pendant l'allaitement : quelles sont les précautions à prendre, parents.fr
Les risques des médicaments pendant la période d'allaitement, vidal.fr
Allaitement maternel (partie IV) : usages des médicaments, diététique et addictions – recommandations pour la pratique clinique, sciencedirect.com
Utilisation de médicaments et de substances pendant l’allaitement, msdmanuals.com
L'allaitement est-il compatible avec la prise de médicaments, allodocteurs.fr
Paracétamol, allaitementsure.fr
Médicaments compatibles avec l'allaitement maternel, amelioretasante.com
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